Undress Me in Silence

8.555 

Encre, pastel et aquarelle sur papier.
50 x 70 cm.
Œuvre originale.

A singular work of art, abstract and intuitive, painted entirely by the artist’s hand,
signed by them, and existing in this world as a one-of-a-kind creation.
An invitation to hold a fragment of soul, suspended in color and gesture.


Œuvre originale.
Une œuvre d’art abstraite et intuitive, réalisée entièrement par la main de l’artiste,
signée de sa part, et dont il n’existe, en ce monde, qu’un seul et unique exemplaire.
Une invitation à posséder un fragment d’âme, suspendu dans la couleur et le geste.

Catégorie :
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Undress Me in Silence
— a confession written in breath and shadow.

There is a moment—
barely audible—
when the soul asks not to be touched,
but to be unveiled.

In this piece,
ink becomes the echo of skin,
and every stroke a trembling desire
to be seen without being looked at.
Not a word is spoken,
yet the silence is ripe with invitation.

Red bleeds like a whisper bitten back,
a trace of longing hidden between the lines.
Yellow flares like a memory of heat—
the afterglow of a gaze that once lingered too long.

The paper holds the weight of surrender,
of a body offered not in exposure,
but in trust.
Of a self that undresses
not through gesture,
but through presence.

This is not a scream.
It is a slow breath,
drawn between the ribs of language
and the hollows of thought.
It is an intimacy that needs no witness,
only a soul willing to lean in
and feel.

To see this is to listen
to what cannot be said aloud.
To touch it is to know
that silence, too,
can undress us.

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Déshabille-moi en silence
— une confession écrite en souffle et en ombre.

Il existe un instant —
à peine audible —
où l’âme ne demande pas à être touchée,
mais à être dévoilée.

Dans cette œuvre,
l’encre devient l’écho de la peau,
et chaque trace, un frisson de désir
d’être vue sans être regardée.
Aucun mot n’est prononcé,
et pourtant le silence déborde d’invitation.

Le rouge saigne comme un murmure retenu,
empreinte d’un désir dissimulé entre les lignes.
Le jaune flamboie comme la mémoire d’une chaleur —
le souvenir d’un regard posé trop longtemps.

Le papier porte le poids de l’abandon,
d’un corps offert non par l’exposition,
mais par la confiance.
D’un être qui se dénude
non par le geste,
mais par la présence.

Ce n’est pas un cri.
C’est une lente respiration,
dessinée entre les côtes du langage
et les creux de la pensée.
C’est une intimité qui ne réclame aucun témoin,
seulement une âme prête à s’incliner
et à ressentir.

Voir, ici, c’est écouter
ce qui ne peut être dit à voix haute.
Toucher, c’est comprendre
que le silence aussi
peut nous déshabiller.

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