I Love You
I love you like dawn loves silence,
Like the sea endlessly kisses the shore.
I love you in the flicker of a fleeting glance,
And in the quiet breath of morning.
I love you without reason, without measure,
Without promise, without disguise.
I love you in shadow and in light,
In the fleeting, in the forever.
I love you when the world trembles,
When words falter, when hearts doubt.
I love you like breathing—fragile,
Yet true, deep, no matter the cost.
I love you, and that is my only kingdom,
My only vow, my only desire.
I Love You
An artwork by Kaspin Jacques
In « I Love You », Kaspin Jacques captures the fragile tension between intimacy and solitude through a striking dual portrait. Two faces, drawn in expressive charcoal strokes, lean toward one another—one with eyes closed in serene surrender, the other with eyes open, intense and watchful. Their proximity suggests connection, yet their expressions speak of different emotional worlds.
The interplay of light and shadow is bold and deliberate. The abstract background, rich in dark textures, isolates the figures while amplifying their emotional presence. Jacques’s technique evokes both rawness and refinement, allowing the viewer to feel the pulse of something unspoken between the two.
The title, « I Love You », is not a declaration—it’s a question, a whisper, a moment suspended in vulnerability. Love here is not romanticized; it is rendered in its complexity: the longing, the fear, the surrender, the gaze that holds and the one that closes.
Kaspin Jacques offers more than a drawing—he offers a mirror to the emotional landscapes we navigate in silence. This work is not about seeing; it’s about feeling. And in that feeling, we recognize ourselves.
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Je t’aime
Je t’aime, comme l’aube aime le silence,
Comme la mer embrasse le rivage sans fin.
Je t’aime dans l’éclat d’un regard fugace,
Et dans le souffle discret du matin.
Je t’aime sans raison, sans mesure,
Sans promesse, sans détour.
Je t’aime dans l’ombre et la lumière,
Dans l’éphémère, dans toujours.
Je t’aime quand le monde vacille,
Quand les mots se perdent, quand le cœur doute.
Je t’aime comme on respire, fragile,
Mais vrai, profond, coûte que coûte.
Je t’aime, et c’est là mon seul empire,
Mon seul serment, mon seul désir.
Je t’aime
Une œuvre de Kaspin Jacques
Dans « Je t’aime », Kaspin Jacques explore les territoires sensibles de l’amour à travers un duo de visages qui semblent se frôler sans se fondre. L’un, les yeux clos, incarne l’abandon, la confiance, la paix intérieure. L’autre, les yeux ouverts, porte une intensité presque douloureuse, comme s’il veillait sur l’instant, conscient de sa fragilité.
Le contraste entre les expressions, accentué par une technique de dessin audacieuse et expressive, crée une tension poétique. Les ombres profondes, les traits marqués, et le fond abstrait enveloppent les deux figures dans une atmosphère dense, presque suspendue. Ce n’est pas un simple portrait : c’est une scène intérieure, un dialogue muet entre deux âmes.
Le titre « Je t’aime » agit comme une clé. Il ne décrit pas une idylle, mais une vérité complexe : aimer, c’est parfois fermer les yeux pour mieux sentir, ou les garder ouverts pour ne pas perdre l’autre. C’est une présence partagée, une émotion qui circule entre deux visages, deux silences.
Kaspin Jacques signe ici une œuvre d’une intensité rare, où l’amour n’est pas illustré — il est vécu, dans chaque trait, chaque ombre, chaque espace entre les deux.





