La pluie parle « When the Rain Speaks »

Dessin Au Fusain. 50 X 65cm. Fusain Sur Papier .Œuvre D’Art Unique.

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La pluie parle

Je t’attends.
Comme la terre attend la pluie,
comme la mer attend le vent.
Chaque souffle de la forêt me parle de toi,
chaque feuille frémissante murmure ton nom.

Je me suis perdue parmi les ombres,
là où la lumière hésite à entrer.
J’ai cru te voir dans la brume,
te reconnaître dans le chant des oiseaux.
Mais ce n’était que le souvenir de ton regard,
posé sur ma peau comme une caresse ancienne.

La nature me tient lieu de cœur —
elle bat, elle tremble, elle espère à ma place.
Les racines sous mes pieds connaissent mon attente,
elles savent que je ne suis plus tout à fait seule,
car tu vis dans le silence entre deux battements,
dans l’air humide après la tempête.

Et quand la pluie parle,
je crois t’entendre encore.

Kaspin Jacques — La pluie parle

Fusain sur papier

Dans La pluie parle, Kaspin Jacques poursuit son exploration sensible des correspondances entre la nature et l’intime. L’œuvre, à la fois fragile et puissante, capture ce moment suspendu où l’attente se confond avec le souffle du monde.

Le visage émerge de l’ombre comme un souvenir qui refuse de s’effacer. Les nuances profondes du fusain traduisent la tension entre la matière et le silence, entre la densité du noir et la légèreté d’un souffle. Chez Kaspin, le trait devient respiration — chaque trace semble déposée avec la lenteur d’une pluie intérieure.

Ce dessin dialogue avec un texte du même nom, véritable monologue d’attente et d’amour, où la nature devient messagère de l’émotion humaine. L’artiste y fait parler les éléments — la forêt, les racines, la pluie — comme autant de miroirs de la mémoire et du désir.

La pluie parle s’inscrit dans la continuité d’une œuvre où la frontière entre le visible et l’invisible s’efface. Ici, la pluie ne mouille pas : elle murmure. Elle révèle l’invisible tendresse d’un monde qui se souvient encore.

1.

« Devant La pluie parle, j’ai eu l’impression que le temps s’arrêtait. Le dessin respire. Il y a quelque chose de profondément humain dans cette manière de faire dialoguer la lumière et le silence. »
Claire Delaunay, collectionneuse, Paris

2.

« Ce visage semble émerger du brouillard comme une pensée que l’on n’ose pas formuler. La douceur du fusain, la justesse des ombres… tout évoque une émotion retenue, à la frontière du rêve. »
Antoine Lefèvre, critique d’art, Bruxelles

3.

« J’aime cette idée que la pluie puisse parler. Kaspin transforme un phénomène naturel en langage intime. On entend presque le murmure des feuilles dans ses traits. »
Sofia Martens, historienne de l’art, Amsterdam

4.

« L’œuvre dégage une force tranquille. On sent le poids du monde, mais aussi une forme d’espérance. C’est rare de voir une telle densité poétique dans un simple visage. »
Laurent Moreau, galeriste, Lyon

5.

« La pluie parle m’a touché par sa sincérité. C’est une œuvre qui ne cherche pas à séduire, mais à écouter. On en ressort apaisé, comme après l’orage. »
Élise Caron, amatrice d’art, Montréal

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When the Rain Speaks

I wait for you.
As the earth waits for the rain,
as the sea waits for the wind.
Every breath of the forest speaks of you,
every trembling leaf whispers your name.

I lost myself among the shadows,
where the light hesitates to enter.
I thought I saw you in the mist,
heard you in the song of birds.
But it was only the memory of your gaze,
resting on my skin like an ancient touch.

Nature holds my heart —
it beats, it trembles, it hopes in my place.
The roots beneath my feet know my waiting,
they know I am not entirely alone,
for you live in the silence between two heartbeats,
in the damp air after the storm.

And when the rain speaks,
I think I hear you still.

Kaspin Jacques — When the Rain Speaks

Charcoal on paper

In When the Rain Speaks, Kaspin Jacques continues his delicate exploration of the silent correspondences between nature and the human soul. The work, both fragile and powerful, captures that suspended moment where waiting becomes one with the breath of the world.

A face emerges from shadow like a memory that refuses to fade. The deep gradations of charcoal reveal a tension between matter and silence, between the weight of darkness and the lightness of a sigh. In Kaspin’s hand, the line becomes a form of breathing — every mark laid down with the quiet rhythm of inner rain.

The drawing resonates with a text of the same name, an intimate monologue of love and longing in which nature itself becomes the voice of emotion. The artist lets the elements speak — the forest, the roots, the rain — as mirrors of memory and desire.

When the Rain Speaks stands at the threshold between the visible and the invisible. Here, rain does not fall — it whispers. It reveals the unseen tenderness of a world that still remembers.

Panier