Je suis avec toi. « I Am With You » 

Charcoal Drawing On Paper A4, Fusain Sur Papier A4

Catégorie :

Je suis avec toi,

Quand le monde te semble trop vaste,

Quand les voix s’éloignent,

Et que le silence devient lourd.

Je suis avec toi,

Dans les matins sans lumière,

Quand le cœur hésite à battre,

Et que l’ombre danse sur les murs.

Je suis avec toi,

Même si je ne parle pas,

Même si mes pas ne résonnent pas près des tiens.

Je suis là, dans l’espace entre deux pensées,

Dans le souffle que tu retiens.

Je suis avec toi,

Quand tu doutes, quand tu tombes,

Quand tu regardes le ciel sans réponse.

Je suis cette présence qui ne demande rien,

Mais qui ne part jamais.

Je suis avec toi,

Comme une promesse sans mots,

Comme une lumière douce au fond de l’âme,

Comme un murmure que seul ton cœur entend.

Je suis avec toi.

Toujours.

Je suis avec toi.

Quand la pluie glisse sur ta peau comme une caresse oubliée,

Quand le vent joue dans tes cheveux,

Et que chaque frisson devient une réponse à mon souffle.

Je suis avec toi,

Dans le murmure des vagues qui viennent mourir à tes pieds,

Dans le sel qui s’accroche à ta bouche,

Dans le sable tiède qui garde l’empreinte de ton corps.

Je suis là,

Quand tu t’allonges sous l’arbre,

Et que la lumière filtre à travers les feuilles comme un secret.

Je suis dans l’ombre qui te protège,

Dans la fleur qui s’ouvre lentement,

Dans la tulipe qui penche vers toi, comme pour t’écouter.

Je suis avec toi,

Quand tu marches sans but,

Et que la nature t’enlace sans bruit.

Je suis dans la goutte qui glisse le long de ton bras,

Dans le parfum humide de la terre,

Dans le chant discret des choses vivantes.

Je suis avec toi,

Pas dans les mots, mais dans les gestes invisibles.

Pas dans les regards, mais dans les sensations qui t’envahissent.

Je suis dans le souffle du monde,

Et dans celui que tu retiens quand tu sens que je suis là.

Je suis avec toi,

Comme une présence qui ne s’impose pas,

Mais qui t’habite.

Comme une promesse sans voix,

Mais pleine de chaleur.

Je suis avec toi.

Toujours.

Même quand tu ne le sais pas.

Surtout quand tu ne le sais pas…

 

« Je suis avec toi » de Kaspin Jacques Fusain sur papier 

Une présence qui traverse le silence

Avec Je suis avec toi, Kaspin Jacques signe une œuvre d’une intensité retenue, où le fusain devient souffle, et le papier, peau. Ce dessin, réalisé sur un format modeste, déploie pourtant une puissance émotionnelle rare. Deux figures humaines s’y croisent : une femme au regard grave, presque figé dans le temps, et derrière elle, une silhouette masculine, plus floue, presque spectrale. Le contraste entre les deux présences crée une tension douce, une attente, une promesse.

Le choix du fusain, brut et sensible, accentue cette atmosphère de murmure. Les ombres ne sont pas là pour cacher, mais pour révéler. Elles enveloppent les visages, les détachent du fond, les inscrivent dans une temporalité suspendue. Le geste de l’artiste est précis, mais jamais rigide. Il laisse respirer le vide, il suggère plus qu’il n’impose.

Je suis avec toi n’est pas une scène, c’est une sensation. Celle d’une présence invisible mais palpable. Celle d’un lien qui ne passe ni par le regard, ni par le toucher, mais par quelque chose de plus profond — une vibration, une mémoire, une fidélité silencieuse.

Dans cette œuvre, Kaspin Jacques explore la notion de compagnonnage intérieur. L’autre n’est pas là pour être vu, mais pour être senti. Il est cette voix muette qui accompagne, qui veille, qui soutient sans bruit. Le dessin devient alors un espace de résonance, un lieu où l’âme trouve refuge.

Ce travail s’inscrit dans une démarche contemporaine qui valorise l’intime, le non-dit, le fragile. Il rappelle que l’art n’a pas besoin de grand format pour toucher, ni de couleurs pour émouvoir. Il suffit d’un trait juste, d’une ombre bien placée, et d’un silence habité.

 

Avis d’un amateur d’art – « Je suis avec toi » de Kaspin Jacques

En tant qu’amateur d’art, je suis souvent touché par les œuvres qui ne cherchent pas à impressionner, mais à murmurer. Je suis avec toi est de celles-là. Ce fusain sur papier A4 ne crie pas, il respire. Il ne s’impose pas, il s’insinue. Et c’est précisément ce qui le rend si puissant.

Ce qui m’a frappé, c’est la manière dont les deux figures semblent dialoguer sans mots. La femme, au premier plan, porte une intensité silencieuse dans son regard. Derrière elle, l’homme, plus flou, presque effacé, semble veiller, accompagner, exister dans l’ombre. Il y a là une forme de tendresse retenue, une présence qui ne cherche pas à dominer mais à soutenir.

Le travail du fusain est remarquable : les contrastes, les textures, les zones d’ombre et de lumière créent une atmosphère presque tactile. On sent le grain du papier, le geste de l’artiste, la respiration du trait. C’est brut, c’est vivant, c’est vrai.

Mais au-delà de la technique, c’est le titre qui m’a profondément ému : Je suis avec toi. Il donne à l’œuvre une dimension intime, presque spirituelle. On ne sait pas si cette présence est réelle, rêvée, disparue… et peu importe. Ce qui compte, c’est ce sentiment universel d’être accompagné, même dans le silence.

Pour moi, cette œuvre est une caresse visuelle. Elle parle de lien, de mémoire, de compagnonnage invisible. Elle m’a rappelé que l’art, parfois, n’a pas besoin de mots pour dire l’essentiel.

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Ce dessin est un souffle. Une présence qui ne s’impose pas, mais qui veille. Le fusain devient murmure, la lumière devient mémoire. On ne regarde pas cette œuvre, on l’écoute. Elle nous dit : « Je suis là, même dans ton silence. »

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L’œuvre de Kaspin Jacques interroge la dualité entre présence et absence. Le contraste entre les figures, la densité du fusain, et la composition verticale créent une tension visuelle qui évoque le lien invisible entre les êtres. Une pièce qui invite à la contemplation et à l’introspection.

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💬  Je ne sais pas pourquoi, mais ce dessin m’a touché. Il y a quelque chose de familier dans le regard de la femme, comme si elle portait une histoire que je connais sans l’avoir vécue. C’est simple, mais ça reste en moi.

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🌿  En regardant cette œuvre, j’ai senti le vent, la pluie, le parfum des feuilles humides. Il y a une sensualité discrète dans les ombres, une tendresse dans les traits. C’est comme une étreinte invisible.

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📜 C’est l’histoire d’une présence qui ne quitte jamais. D’un amour silencieux, d’un souvenir qui veille. Le dessin ne raconte pas, il suggère. Il laisse place à notre propre récit, à nos propres absences.

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🇬🇧

I Am With You

I am with you,

When the world feels too wide,

When voices fade into distance,

And silence grows heavy.

I am with you,

In mornings without light,

When your heart hesitates to beat,

And shadows dance across the walls.

I am with you,

Though I do not speak,

Though my steps do not echo beside yours.

I am there, in the space between two thoughts,

In the breath you hold.

I am with you,

When you doubt, when you fall,

When you look to the sky for answers.

I am the presence that asks for nothing,

But never leaves.

I am with you,

Like a promise without words,

Like a soft light deep in the soul,

Like a whisper only your heart can hear.

I am with you.

Always.

I am with you.

When the rain slides across your skin like a forgotten caress,

When the wind tangles in your hair,

And every shiver becomes an answer to my breath.

I am with you,

In the murmur of waves dying softly at your feet,

In the salt that clings to your lips,

In the warm sand that remembers the shape of your body.

I am there,

When you lie beneath the tree,

And the light filters through the leaves like a secret.

I am in the shadow that shelters you,

In the flower that opens slowly,

In the tulip that leans toward you, as if to listen.

I am with you, When you walk without destination,

And nature embraces you in silence.

I am in the drop that trails down your arm,

In the damp perfume of the earth,

In the quiet song of living things.

I am with you,

Not in words, but in invisible gestures.

Not in glances, but in sensations that flood you.

I am in the breath of the world,

And in the breath you hold when you feel I am near.

I am with you,

Like a presence that never demands,

But always dwells within.

Like a promise without voice,

But full of warmth.

I am with you.

Always.

Even when you don’t know it.

Especially when you don’t.

 

« I Am With You » by Kaspin Jacques

A Presence Beyond Words

In I Am With You, Kaspin Jacques delivers a work of quiet intensity, where charcoal becomes breath and paper becomes skin. Though modest in format, this drawing radiates a profound emotional charge. Two human figures emerge: a woman in the foreground, her gaze solemn and arresting, and behind her, a shadowed male presence—less defined, almost spectral. The contrast between the two evokes a gentle tension, a sense of waiting, a silent promise.

Jacques’s use of charcoal is both raw and tender. Shadows do not conceal—they reveal. They wrap around the figures, lifting them from the background and suspending them in a moment outside of time. His gesture is precise yet never rigid. He allows space to breathe, suggesting more than he declares.

I Am With You is not a scene—it is a sensation. The sensation of an invisible presence, deeply felt. A connection that transcends touch or sight, reaching into something more profound: vibration, memory, silent loyalty.

Here, Jacques explores the notion of inner companionship. The other is not there to be seen, but to be sensed. A quiet voice that accompanies, watches, supports—without sound. The drawing becomes a space of resonance, a refuge for the soul.

This piece aligns with a contemporary approach that values intimacy, subtlety, and emotional depth. It reminds us that art need not be grand in scale to move us, nor colorful to speak. A single line, a well-placed shadow, and a silence that breathes—these are enough.

 

🎭  This drawing is a breath. A presence that doesn’t impose, but watches. Charcoal becomes whisper, light becomes memory. You don’t look at this piece—you listen to it. It says, “I am here, even in your silence.”

 

🧠 Kaspin Jacques explores the tension between presence and absence. The contrast between the figures, the density of the charcoal, and the vertical composition create a visual dialogue that evokes invisible connection. A work that invites contemplation and introspection.

 

💬  I don’t know why, but this drawing moved me. There’s something familiar in the woman’s gaze, as if she carries a story I know without having lived it. It’s simple, but it stays with me.

 

🌿  Looking at this piece, I felt wind, rain, the scent of damp leaves. There’s a quiet sensuality in the shadows, a tenderness in the lines. It’s like an invisible embrace.

 

📜  This is the story of a presence that never leaves. Of a silent love, a memory that watches. The drawing doesn’t tell—it suggests. It leaves space for our own story, our own absences.

 

Panier