Les Marguerites
Dans les champs de marguerites
Tu te rappelles… C’était un jour sans heure, un jour suspendu entre deux saisons. Le printemps s’attardait, l’été s’approchait à pas feutrés. Et nous, là, dans ce champ de marguerites, Comme deux enfants échappés du monde.
Le vent descendait des montagnes, Une brise douce, presque timide, Elle caressait nos visages, soulevait nos rires, Et faisait danser les fleurs comme des âmes légères.
On courait, main dans la main, Sans but, sans peur, Juste pour sentir le sol sous nos pieds, Juste pour entendre le souffle de la terre.
Tu t’es arrêté. Tu as cueilli une marguerite, puis deux, puis dix. Tu les as glissées dans mes cheveux, Et tu as dit, en riant, que je devenais une fleur parmi les fleurs. Et moi, je t’ai cru. Je me suis sentie légère, fragile, éternelle.
Tu m’as pris dans tes bras, Et on s’est laissé tomber dans l’herbe, Comme deux vagues qui se rejoignent, Comme deux étoiles qui s’éteignent ensemble.
Le ciel était vaste, Le monde semblait loin, Et dans ce silence peuplé de chants d’oiseaux, Je n’avais besoin de rien d’autre.
Je voulais qu’on reste là. Dans ce champ. Dans cette parenthèse. Loin du bruit, loin des murs, loin des horloges.
Je voulais que la nature nous garde, Que les marguerites nous couvrent, Que le vent nous berce, Et que le monde nous oublie.
Chaque fois que je ferme les yeux, Je reviens là. Dans ce champ. Avec toi.
Et je redeviens marguerite…
« Les Marguerites » de Kaspin Jacques Fusain et acrylique sur papier
Une floraison de mémoire et de silence
Avec Les Marguerites, Kaspin Jacques nous offre une œuvre qui transcende la simple représentation florale pour devenir une évocation intime de la nature et du souvenir. Le choix du fusain, matière sombre et organique, dialogue avec les éclats d’acrylique dans une tension poétique entre retenue et exubérance. Ce contraste technique devient langage : le fusain murmure, l’acrylique chante.
La figure féminine, à demi effacée dans l’ombre, semble surgir du sol comme une fleur elle-même. Son visage, traité avec délicatesse, est à la fois ancré dans le réel et ouvert à l’imaginaire. Les marguerites, posées sur sa tête comme une couronne vivante, ne sont pas des ornements : elles sont des extensions de son être, des pensées en floraison, des fragments de nature qui l’habitent.
Ce qui frappe dans cette œuvre, c’est la manière dont elle capte le souffle du monde. Le vent, la montagne, la brise, les champs — tout semble présent, sans être représenté. C’est une peinture qui respire, qui écoute, qui se souvient. Elle nous parle d’un moment suspendu, d’une course main dans la main, d’un corps devenu fleur, d’un désir de rester là, dans l’éternité d’un champ.
Les Marguerites est une œuvre qui refuse le tumulte. Elle invite à ralentir, à contempler, à se fondre dans le vivant. Elle rappelle que l’art peut être refuge, que la nature peut être mémoire, et que l’intime peut devenir universel.
Kaspin Jacques signe ici une pièce à la fois fragile et puissante, où chaque trait, chaque couleur, chaque silence est une offrande.
🎨 Avis d’un amateur d’art – Les Marguerites de Kaspin Jacques
En tant qu’amateur d’art, je suis souvent attiré par les œuvres qui ne cherchent pas à tout dire, mais qui laissent place au ressenti. Les Marguerites de Kaspin Jacques m’a touché précisément pour cela. Ce n’est pas une œuvre qui s’impose, c’est une œuvre qui s’infiltre.
Le visage féminin, à demi dissimulé, semble surgir du papier comme un souvenir. Il y a dans ses traits une douceur retenue, une forme de silence qui parle plus fort que les mots. Et cette couronne de fleurs, éclatante, presque sauvage, vient rompre la sobriété du fusain avec une explosion de vie. C’est comme si la nature elle-même prenait la parole à travers elle.
Ce que j’ai ressenti, c’est une sorte de nostalgie heureuse. Une envie de ralentir, de s’allonger dans un champ, de redevenir fleur parmi les fleurs. L’œuvre m’a rappelé des instants simples, des moments suspendus, loin du tumulte. Elle m’a offert une respiration.
Je ne suis pas critique, je ne suis pas expert. Mais je sais quand une œuvre me parle. Et celle-ci m’a parlé doucement, profondément.
— Jacques
🎨 Avis d’un amateur d’art – Les Marguerites de Kaspin Jacques — Élise
Je suis tombée sur cette œuvre comme on tombe sur un souvenir qu’on croyait perdu. Les Marguerites m’a parlé sans bruit, avec cette douceur rare que seules certaines images savent offrir.
Ce visage féminin, à demi caché, m’a évoqué une présence familière, presque intime. Il y a dans ses traits une retenue, une pudeur, et pourtant une force tranquille. Les marguerites qui l’entourent ne sont pas là pour décorer — elles respirent, elles vivent, elles racontent.
Ce qui m’a émue, c’est cette sensation de nature retrouvée. Le vent, les champs, le silence… tout est là, sans être montré. L’acrylique éclate comme une émotion, le fusain murmure comme une pensée. C’est une œuvre qui ne cherche pas à séduire, mais à envelopper.
Je ne suis pas critique, je suis juste quelqu’un qui aime se laisser toucher. Et cette œuvre m’a enveloppée comme une brise d’été. Elle m’a offert un moment suspendu, un instant de paix.
— Élise
Avis d’un amateur d’art – Les Marguerites de Kaspin Jacques — Théo
Ce tableau m’a arrêté net. Pas par sa taille, ni par son éclat, mais par ce qu’il dégage. Les Marguerites ne cherchent pas à impressionner — elles invitent. Elles murmurent quelque chose qu’on ne comprend pas tout de suite, mais qu’on ressent profondément.
Le visage de la femme, presque effacé dans l’ombre, m’a fait penser à ces souvenirs flous qu’on garde en soi sans savoir pourquoi. Et puis il y a les fleurs, éclatantes, vivantes, presque sauvages. Elles ne sont pas là pour faire joli. Elles débordent. Elles disent ce que le visage ne dit pas.
Ce que j’ai aimé, c’est cette tension entre le calme du fusain et la fulgurance de l’acrylique. C’est comme si l’artiste avait capté un moment de bascule — entre silence et cri, entre retenue et abandon.
Je ne suis pas un spécialiste. Je vais dans les expos pour me laisser surprendre. Et là, j’ai été surpris. Touché. Un peu transformé.
— Théo
Avis d’un amateur d’art – Les Marguerites de Kaspin Jacques — Maya
Ce tableau m’a parlé comme une chanson sans paroles. Il y a quelque chose de profondément organique dans cette figure féminine, presque absorbée par les fleurs. Elle ne porte pas les marguerites — elle en est faite. Comme si la nature l’avait doucement reprise en elle.
J’ai été touchée par la manière dont les couleurs éclatent sans violence. L’acrylique coule comme une émotion qu’on ne retient plus, tandis que le fusain ancre le tout dans une forme de mélancolie douce. C’est un équilibre rare : entre abandon et enracinement.
Ce n’est pas une œuvre qui raconte une histoire. C’est une œuvre qui évoque un état. Celui d’un moment suspendu, d’un désir de disparaître dans le vivant, de se fondre dans le silence du monde. Elle m’a donné envie de m’allonger dans un champ, de fermer les yeux, et de ne plus penser.
Je ne sais pas si c’est de la nostalgie, de la rêverie ou une forme de liberté. Peut-être un peu de tout ça. Mais ce que je sais, c’est que Les Marguerites m’a laissée différente. Plus calme. Plus ouverte.
— Maya
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In the Fields of Daisies
Do you remember… It was a day without hours, suspended between two seasons. Spring lingered, and summer tiptoed closer. And we were there, in that field of daisies, Like two children who had escaped the world.
The wind came down from the mountains, A soft breeze, almost shy, It brushed our faces, lifted our laughter, And made the flowers dance like weightless souls.
We ran, hand in hand, Without purpose, without fear, Just to feel the earth beneath our feet, Just to hear the breath of the land.
You stopped. You picked a daisy, then another, then ten. You tucked them into my hair, And you said, laughing, that I had become one of them— A flower among flowers. And I believed you. I felt light, fragile, eternal.
You held me in your arms, And we let ourselves fall into the grass, Like two waves meeting, Like two stars fading together.
The sky was vast, The world felt far away, And in that silence filled with birdsong, I needed nothing else.
I wanted us to stay there. In that field. In that pause. Far from noise, far from walls, far from clocks.
I wanted nature to keep us, For the daisies to cover us, For the wind to cradle us, For the world to forget us.
Every time I close my eyes, I return there. To that field. With you.
And I become a daisy again.
The Daisies by Kaspin Jacques Charcoal and Acrylic on Paper – Contemporary Art
A Bloom of Memory and Stillness
In The Daisies, Kaspin Jacques offers more than a floral portrait—he delivers an intimate meditation on nature, memory, and presence. The interplay of charcoal and acrylic creates a poetic tension: the charcoal whispers, the acrylic sings. This technical contrast becomes a language of emotion, where restraint meets exuberance.
The female figure, half-veiled in shadow, seems to rise from the earth itself. Her face, rendered with delicate precision, is both grounded in reality and open to reverie. The daisies adorning her head are not mere decoration—they are extensions of her being, blooming thoughts, fragments of nature woven into her identity.
What’s striking is how the work captures the breath of the world. The wind, the mountains, the fields—they are not depicted, yet they are felt. This is a painting that breathes, that listens, that remembers. It evokes a suspended moment, a hand-in-hand run through wildflowers, a body becoming flower, a longing to remain in the eternal hush of a meadow.
The Daisies resists the noise. It invites slowness, contemplation, and immersion in the living. It reminds us that art can be refuge, that nature can be memory, and that the intimate can speak to the universal.
Kaspin Jacques has created a work that is both fragile and powerful, where every stroke, every hue, every silence is an offering.
Art Enthusiast Review – by Elise I stumbled upon The Daisies and felt as though I’d uncovered a memory I didn’t know I had. The woman’s face, half-hidden in shadow, carries a quiet intimacy. The flowers aren’t just decoration—they pulse with life, emotion, and something deeply personal. This piece doesn’t shout. It breathes. It invites you to slow down, to listen. I felt like I was being wrapped in a breeze, in a moment of stillness. It reminded me of how art can whisper and still be unforgettable.
🎨 Art Enthusiast Review – by Theo This painting stopped me in my tracks. Not because it’s loud or dramatic, but because it’s honest. The contrast between the soft charcoal and the vibrant acrylic feels like a conversation between silence and emotion. The woman doesn’t look at you—she draws you in. The flowers spill over like thoughts too wild to contain. I’m not an expert, but I know when something moves me. And this did.
🎨 Art Enthusiast Review – by Maya The Daisies spoke to me like a song without words. The figure doesn’t wear the flowers—she becomes them. The acrylic drips like emotion, while the charcoal grounds everything in a soft melancholy. It’s not a story—it’s a state of being. A longing to disappear into nature, to become part of the silence. I left the gallery feeling calmer, more open. That’s rare.
🎨 Art Enthusiast Review – by Amir There’s something hauntingly beautiful about this piece. The woman is both present and fading, like a dream you’re trying to hold onto. The flowers are wild, unapologetic, and they seem to carry her spirit. I kept thinking about the wind, the mountains, the quiet. It’s a painting that doesn’t just show you something—it takes you somewhere.







