Red Absences
Red and Black Ink Drawing – A Poetic Expression of Absence and Desire
This abstract ink artwork blends red and black symbolism to explore themes of longing, love, and inner duality. The black evokes matter, gravity, and silence — while the red reveals spirit, emotion, and memory. Inspired by nature and poetic philosophy, this piece is part of an ongoing series that seeks to give form to invisible emotions through gesture and contrast.
Each element — the circles, the ink flows, the tension between order and chaos — becomes a meditation on the spaces we inhabit when love is distant, yet still alive within us. This work invites viewers to feel, not just to see.
Original artwork, ink on paper, 2025.
Red Absences
There is a silence in matter
that nothing fills.
A heavy void, black —
like the earth when it weeps in secret.Lines stretch,
cross without touching,
like our hands,
too far,
too late.You are red within me —
not the red of anger,
but of warm memory,
suspended longing,
a heart still beating
through absence.The circles spin,
endlessly,
as if longing had its own orbit,
as if loving you
had become
gravitational.And I,
I remain,
in the shadow of shapes,
searching for your name
in every ink stroke,
in every red silence
you left behind.
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Dessin encre rouge et noire – Poésie de l’absence et du désir
Ce dessin abstrait à l’encre mêle les symboles du noir et du rouge pour explorer les thèmes de l’amour, du manque et de la spiritualité intérieure. Le noir, matière dense et silencieuse, représente l’ancrage, le poids du réel. Le rouge, plus vibrant, incarne l’élan de l’âme, la mémoire et le désir encore vivant.
Inspirée par la nature, la philosophie poétique et les émotions subtiles, cette œuvre s’inscrit dans une série visuelle qui tente de capter l’invisible — ce que l’on ressent mais que l’on ne peut dire. Les cercles, les traces d’encre, les tensions entre le geste libre et la forme évoquent une constellation intérieure, une gravité du cœur.
Œuvre originale, encre sur papier, 2025.
Absences rouges
Il y a dans la matière un silence
que rien ne comble.
Un vide lourd, noir —
comme la terre quand elle pleure en secret.Les lignes s’étirent,
se croisent sans se toucher,
comme nos mains,
trop loin,
trop tard.Tu es rouge en moi —
non pas le rouge de la colère,
mais celui du souvenir chaud,
du désir suspendu,
du cœur qui continue de battre
malgré l’absence.Les cercles tournent,
sans fin,
comme si le manque avait sa propre orbite,
comme si t’aimer
était devenu
un mouvement gravitationnel.Et moi,
je suis là,
dans l’ombre des formes,
à chercher ton nom
dans chaque trait d’encre,
dans chaque silence rouge
que tu as laissé.
