Silence d’automne. Dessin au fusain
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There are silences that speak louder than screams.
Silences woven from shadow and light,
like that fleeting moment when my eyelids fall
and the world fades behind the curtain of my hair.
I’m not asleep. I’m remembering.
Or maybe… still dreaming.
I feel the wind of memories brushing against my skin,
like autumn leaves drifting down,
one by one,
gently,
without asking permission.
There’s a storm inside me I no longer name,
words I no longer dare offer—
so I fall silent too.
I hide behind these dark strands,
a quiet refuge from the weight of the world.
It isn’t sadness, no…
Just an inner season,
a passage, a tremble,
like autumn blooming
quietly
within me.
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Il y a des silences qui parlent plus fort que les cris.
Des silences tissés d’ombre et de lumière,
comme ce moment suspendu où mes paupières se ferment
et le monde s’efface derrière le rideau de mes cheveux.
Je ne dors pas. Je me souviens.
Ou peut-être que je rêve encore…
Je sens le vent des souvenirs glisser sur ma peau,
comme les feuilles d’automne qui tombent sans bruit,
une à une, en douceur,
sans demander la permission.
Il y a en moi ce tumulte que je tais,
ces mots que je n’ose plus offrir,
alors je me tais aussi.
Je me cache derrière mes mèches noires,
refuge intime contre le regard du monde.
Ce n’est pas de la tristesse, non…
C’est juste une saison intérieure,
un passage, un frisson,
comme l’automne en moi,
qui s’épanouit en silence.
