Ce dessin respire l’élégance du silence amoureux. La femme, drapée de mystère, semble enveloppée dans un instant suspendu — celui d’un amour qui n’est pas perdu, mais en chemin. Son immobilité n’est pas résignation, mais une offrande de patience. Elle ne tourne pas le dos au monde : elle l’écoute, dans l’espoir que l’écho d’un pas familier vienne briser la quiétude. Il y a dans cette image une tendresse contenue, une lumière douce même dans l’ombre : comme si l’amour qu’elle porte illuminait discrètement l’espace autour d’elle. Elle n’attend pas par faiblesse, mais par force. Parce qu’elle croit. Parce qu’elle espère. Et dans ce silence, il y a déjà la promesse d’un retour.
Un silence nommé toi
Sous le poids léger du temps,
je t’attends, comme la mer attend la lune,
comme la fleur attend la pluie. Chaque battement de mon cœur écrit ton nom sur l’air, invisible, mais si vivant. Dans l’ombre douce de mes jours, ton absence est une lumière, un chemin tissé d’espérance où je dépose mes rêves un à un. Et même le silence, ce grand voile posé sur moi, respire en secret ton prénom, comme une promesse que rien n’efface. Tu es l’écho que je serre contre moi, le souffle que j’invente, et au creux du silence, je te nomme, encore et encore — jusqu’à ce que l’univers t’en ramène à moi.
A Silence Named You
Beneath the gentle weight of time,
I wait for you,
like the sea waits for the moon,
like the flower waits for the rain.
Each beat of my heart writes your name into the air, invisible, yet so alive. In the soft shadow of my days, your absence is a light, a path woven from hope where I lay my dreams, one by one. And even the silence, that vast veil draped over me, breathes your name in secret, like a promise nothing can erase. You are the echo I hold close, the breath I invent, and within the cradle of silence, I name you, again and again — until the universe brings you back to me. This drawing breathes with the elegance of silent love. The woman, draped in mystery, seems wrapped in a suspended moment — one of a love not lost, but on its way. Her stillness is not resignation, but an offering of patience. She does not turn her back on the world; she listens to it, hoping that the echo of familiar footsteps will one day break the quiet. There is a contained tenderness in this image, a soft light even within the shadow — as if the love she carries quietly illuminated the space around her. She waits not out of weakness, but out of strength. Because she believes. Because she hopes. And within this silence, there is already the promise of a return
