Chairs in Silence – Collection

A collection of quiet moments, where souls sit and hearts speak without sound.
Each chair holds the invisible presence of love, memory, or longing—
not as absence, but as a gentle presence that lingers.
In the stillness, something timeless breathes.

Chaises en silence
Une collection d’instants paisibles, où les âmes s’assoient et les cœurs parlent sans bruit.
Chaque chaise porte la présence invisible de l’amour, du souvenir ou du désir —
non comme une absence, mais comme une présence douce qui demeure.
Dans le silence, quelque chose d’éternel respire.

 

Kaspin et les chaises anciennes : le lieu secret des âmes assises

Dans l’univers de Kaspin, les chaises anciennes ne sont jamais de simples objets.
Elles sont des portails. Des seuils.
Elles portent les silences, les attentes, les souvenirs.
À chaque dessin, elles réapparaissent comme les pages d’un journal muet où s’écrivent, sans mot, les états d’âme de ceux qui s’y déposent.

Kaspin dessine souvent des êtres assis — seuls, ou à deux — dans une posture paisible, presque sacrée.
Il y a dans ces scènes une forme de lenteur assumée, une respiration douce dans un monde trop bruyant.
Les personnages ne posent pas, ils se déposent : dans le bois usé d’une chaise, dans le calme d’un moment, dans le regard de celui ou celle qui les observe.

La chaise devient alors un espace symbolique, où les cœurs se rejoignent sans avoir besoin de se toucher.
Ce n’est pas l’absence qui parle, mais la présence invisible.
Ce n’est pas l’attente qui pèse, mais l’amour qui veille, discret.

Chez Kaspin, chaque trait de crayon cherche à révéler l’invisible,
chaque ombre souligne ce qui est plein,
chaque vide est un silence chargé de vie.

Ces chaises anciennes, empreintes d’âme et de temps, deviennent des autels de tendresse.
Elles nous rappellent que parfois, s’asseoir, c’est aimer.
Ralentir, c’est exister.
Et regarder un être en silence, c’est déjà lui dire tout ce qui compte.

Kaspin and the Ancient Chairs: The Secret Space of Sitting Souls

In Kaspin’s world, ancient chairs are never mere objects.
They are portals. Thresholds.
They carry silences, waits, and memories.
With each drawing, they reappear like pages in a silent journal, where the inner states of those who sit are written without words.

Kaspin often draws beings sitting—alone or together—in a peaceful, almost sacred posture.
There’s a certain slowness in these scenes, a gentle breath in a world too loud.
The characters are not posing; they are being placed: in the worn wood of a chair, in the calm of a moment, in the gaze of the one who observes them.

The chair becomes a symbolic space, where hearts meet without the need to touch.
It’s not absence that speaks, but invisible presence.
It’s not waiting that weighs, but love that watches, quietly.

In Kaspin’s work, each pencil stroke seeks to reveal the unseen,
each shadow highlights what is full,
each empty space is a silence brimming with life.

These ancient chairs, filled with soul and time, become altars of tenderness.
They remind us that sometimes, sitting is loving.
Slowing down is existing.
And gazing at another soul in silence is already saying everything that matters.

Panier