On the yellowed pages of an old book, a new story unfolds without words. Drawn in charcoal, a peaceful face emerges—eyes closed, gently held in a quiet dream. Shadows fall softly, never heavy, allowing light to brush across skin, lashes, and thought. This portrait speaks of serenity, of renewal, of silence that nourishes. The printed words become a living canvas, a whisper from the past embracing the promise of the present. It’s a meeting of yesterday’s poetry and today’s emotion—an invitation to believe in quiet beauty, in inner peace, in the light that always returns…
Unsent Letter
I’ve written to you so many times,
each word folded in silence,
each line, a quiet hope.
But I never sent them.
Not because I didn’t want to —
but because I never knew
what lived inside your heart.
If there was a corner,
even the smallest one,
where I might belong.
So I kept them,
like a dried flower pressed between pages —
fragile, silent,
but still carrying a scent you never forget.
My words stayed there,
between days and dreams,
waiting softly,
like hope held gently,
for fear of breaking what might still bloom.
Not out of fear,
but out of tenderness.
Some letters never travel far —
they remain
in the margins of the soul,
close to the heart.
************************ .Sur les pages jaunies d’un ancien livre, un nouveau récit s’écrit sans mots. Le fusain y dessine un visage apaisé, les yeux clos, comme bercé par un rêve doux. L’ombre y est tendre, jamais lourde, et laisse la lumière effleurer la peau, les cils, les pensées. Ce portrait parle de sérénité, de renouveau, de silence fertile. Les lettres imprimées deviennent une toile vivante, un écho du passé qui accueille la promesse d’un présent vibrant. C’est une rencontre entre la poésie d’hier et l’émotion d’aujourd’hui — une invitation à croire en la beauté simple, en la paix intérieure, en la lumière qui revient toujours…
Lettre jamais envoyée
Je t’ai écrit tant de fois,
chaque mot plié dans le silence,
chaque ligne, un espoir discret.
Mais je ne les ai jamais envoyées.
Non pas parce que je ne le voulais pas —
mais parce que je ne savais pas
ce qui habitait ton cœur.
S’il y avait un recoin,
même minuscule,
où je pourrais exister.
Alors je les ai gardées,
comme on garde une fleur séchée entre les pages,
fragile, silencieuse,
mais empreinte d’un parfum qu’on n’oublie pas.
Mes mots sont restés là,
entre les jours et les songes,
à attendre sans bruit,
comme on espère sans faire de bruit,
par peur de briser ce qui pourrait naître.
Pas par peur,
mais par tendresse.
Car certaines lettres ne voyagent pas,
elles restent là,
dans les marges de l’âme,
à fleur de cœur.
